La forge des Erekteions

Cela faisait maintenant trois ans que Dermios, le fils de Dylan Erekteion était revenu aider son père à tenir la forge familiale. Au départ, Dylan réussissait à tenir la boutique et à réaliser la plupart des commandes, mais se faisait de plus en plus fatigué, si bien qu'un an après le retour de son fils, il se blessa grièvement au bras gauche en voulant réaliser une oeuvre particulièrement difficile. Ne pouvant plus exercer son métier, il laissa Dermios, qui l'aidait déjà beaucoup reprendre le flambeau et s'occupa uniquement de la gestion. Dermios qui revenait d'un apprentissage, chez un maître joailler, se mit donc à proposer des armes blanches uniquement destinées au plaisir des yeux et aux costumes d'apparat en plus des commandes habituelles. Sa clientèle, d'abord issue de la plèbe et des soldats, se diversifia petit à petit, pour voir apparaitre des personnes plus aisées attirées par les rumeurs des soldats parlant d'armes blanches ornées de pierreries dans une forge plutôt pauvre. La réputation d'honnêteté de la famille Erekteion étant parfaitement réspectée par le jeune fils de Dylan, ces personnes riches dont certaines étaient des nobles très influents vinrent se renseigner plus en détail et, bien que surpris par son attitude qui contrastait fortement avec l'obédience qu'ils avaient l'habitude de recevoir, finirent par s'approvisionner chez lui, remboursant du même coup son investissement de départ et faisant sortir sa famille du besoin. La qualité de son travail, aussi bien artistique que militaire lui valut une clientèle fidèle parmi la garde royale et il lui est désormais possible de ne plus faire payer les pauvres pour les outils quotidiens et de ne vivre que de ses armes. Ce qui est plutôt paradoxal, connaissant sa pratique de non-violence. Nous le retrouvons donc en train de réaliser une commande de gobelets en métal pour une famille de paysans des environs et observant du coin de l'oeil son père qui se repose au soleil, le bras en permanence bandé depuis qu'il se l'ait brisé d'un coup de marteau mal placé. La journée était plutôt calme et il en profitait pour s'avancer dans son travail avec une commande ne demandant pas un grand effort et ne rompant pas le calme de la matinée.

Godric arrive dans la forge par l'entré principale, il ne mettait pas souvent les pieds dans cet endroit et ne connaissais pas particulièrement les gens qui la fréquantait. Par contre sa réputation lui était venue aux oereiles et savait qu'ici il allait trouver ce qu'il cherchait.

Comme si c'était un veil ami, il s'adressa au forgeron dans le plus grand respect et d'un air naturel et distingué.


Bonjours jeune homme, belle journée n'est-ce pas ? Je me nomme Godric, puis-je prendre quelque minute de votre temps ?

Dermios avait vu arriver l'homme de loin et comme à son habitude son père l'avait prévenu de son approche, donc il était près à recevoir ce client, qui lui parut être un aventurier exterieur à la ville . Il salua l'homme de même et lui répondit d'une voix gaie:

"Mais bien sur voyons, je n'ai pas pour habitude de refuser des clients. Dites moi ce qu'il vous faut et je verrai ce que je peux faire pour vous. Mais vous êtes bien de la garde c'est cela? Je ne vous ai encore jamais vu par ici et pourtant il me semblait avoir vu tout le monde. Mais il est vrai que de nouvelle recrues arrivent tous les jours. Pardonnez mon bavardage et dites moi plutôt ce qui vous amène."

Silvio était un peu plus présentable que d'habitude, puisqu'il n'avait rien fait d'épuisant de la matinée et ses cheveux étaient à peu près peignés. Son ton était jovial et aucune animosité ou méfiance ne perçait dans ses questions, juste de la curiosité envers ce nouveau venu. Il attendait d'entendre la répons du visiteur, mais se doutait qu'il désirait une épée.Tout en écoutant son client, il réfléchit donc à ce qu'il avait en stock. Et se rappela qu'il n'avait plus grand chose de prêt et pas mal de commandes à réaliser.

*Tant pis on verra bien, il n'en a peut être pas besoin tout de suite*

Vos yeux vous jouent des tours jeune homme! Je ne suis point dans la garde, mais compte plutot en créé une ! Voila ce qui m'ammene; Avez vous deja entendu parler du groupe Ézertha? Je crois bien que non, mais vous êtes surement au courant des misères du peuple. La cité est trop petite pour le nombres d'habitants et trop de gens vivent dans la rue, notre honneur est bafoué par les chiziques et les Elfes passent leurs temps dans leur arbre, vous vous demandez surement pourquoi je vous parles de cela maintenant? C'est justement là que vien intervenir le groupe Ézertha. Il à été fondé pour répondre aux besoins qui manque aux gens du peuple, des gens comme vous et moi. C'est pour cela que je discute en ce momment avec vous, pour vous proposez d'adérer a notre groupe, et aussi pour discuter de quelques affaires qui pourrais donner plus d'envergure à votre entreprise...

Dermios écouta l'homme parler et se dit qu'il parlait vraiment trop et que son langage ne lui plaisait guère. Il avait toujours appris a accepter les gens tels qu'ils étaient et n'avait encore jamais eu de problèmes avec quiconque. Visiblement cet homme était un beau parleur et essayait de l'embobiner dans un groupe quelconque pour son propre profit et il avait un peu de mal a l'accepter. Il lui répondit donc d'un ton calme, mais tout de même un peu plus sec qu'il ne l'aurait voulu:

"Vous avez raison sur un point: je vois effectivement beaucoup de pauvres gens dans cette ville depuis que je suis revenu et je n'ai personnellement jamais eu besoin de qui que ce soit pour les aider. Si vous avez décidé de créer un groupe pour cette cause, libre a vous je ne vous en empécherai pas. Mais je suis toujours resté neutre en politique et je tiens a le rester. Maintenant vous pouvez toujours me proposer vos affaires, je verrai bien si elles me conviennent."

Puis il attendit la réponse de l'homme en observant toujours son père endormi du coin de l'oeil.

Niquel venait de quitter la maison du vieil homme qui l'avait temporairement hébergé. Il avait passé du bon temps là-bas, et il n'oublirais pas d'aller le remercier plus tard. Se promenant seul dans la rue, il décida d'aller faire un petit tour à la forge. Peut-être y rencontrait-il du monde ? Il était en manque de conversation ! En plus, il voulait faire vérifié si son Cimeterre était correcte. Lorsqu'il rentra dans la place, il fut heureux de rencontrer ,non mais pas une, mais deux personnes. Avec une joie incontestable, il leurs dit :

- Et bien bonjours la compagnie ! J'espère que je vous dérenge pas trop en cette belle journée ?

Il s'approcha du comptoire, et en y dépausa son Cimeterre, il dit :

-J'aimerais que vous vérifié s'il est est bonne état s'il vous plait.

Dermios avait a peine fini sa phrase qu'un jeune homme entra dans sa boutique en lui demandant d'examiner son cimeterre.

*J'ai bien l'impression que la matinée calme vient de s'achever.*

Il regarda le nouvel arrivant et lui répondit:

"Un client ne me dérange jamais et je serai ravi de vérifier votre arme. Ce gentilhomme en face de moi", dit il en désignant Godric du regard "était sur le point de me proposer quelques affaires pour améliorer ma boutique et il semble rechercher des personnes de bonne volonté pour la création d'un groupe d'entraide aux plus démunis. Si cela vous intéresse, je pense qu'il vous accueillera avec plaisir. N'est ce pas Monseigneur Godric?" ajouta t il en saluant Godric d'un mouvement de tête. Puis en tendant la main vers le nouveau venu, il lui demanda:

"Bien, montrez moi donc cette fameuse arme, que vous vouliez me faire vérifier."

Tout en dépausant son arme sur le comptoire de Dermios, Niquel se retourna vers Godric et interressé, il lui demanda :

- Ha oui ?! Un groupe pour venir en aide aux plus démunis ? C'est interressant en effet. Il est aussi vrai que les affaires des hommes ne vont pas très bien ces temps-ci...

Il arrêta de parler. Puis, avec un mince sourire, il se retourna vers le forgeron et lui demanda si son Cimeterre était correcte.

Dermios regarda le jeune homme en souriant et prit son cimeterre avec une délicatesse qui contrastait fortement avec son apparence plutôt rude et ses mains calleuses. Il l'examina longuement, sans faire attention à son premier visiteur, passa son doigt sur le tranchant et le plat de la lame pour détecter les éraflures et les traces d'usure, et fit quelques mouvements avec pour tester son équilibre. Puis il rendit l'arme à son propriétaire en la tenant par la lame et en lui présentant le manche. Quand le jeune homme l'eut récupéré, il lui dit:

"C'est une arme peu courante que vous avez là Monsieur et je gage que vous venez de loin. Je n'ai pas vraiment remarqué de défaut sur votre lame, bien que le tranchant commence à s'émousser et que quelques bosses dues à des coups répétés en ternissent l'éclat. Je dois juste vous prévenir qu'il n'est pas parfaitement équilibré et tend à devier légèrement vers la gauche, ce qui vous demande surement plus de technique pour le manier comme vous le voudriez. Si vous me le laissez jusqu'en début de soirée je pense pouvoir régler ces quelques problèmes mineurs pour 10 pièces d'or, sachant que 9 pièces d'or peuvent être retirées de ce prix si vous ne souhaitez pas le rééquilibrage de votre cimeterre. C'est juste un conseil que je vous donne et je pense que vous verrez la différence."

Puis il revint derrière son comptoir pour observer les deux hommes à tour de rôle.

Niquel écouta attentivement ce que Dermios lui disait. Car peut-être y fera-il plus attention par la suite. Puis, pensivement, il sortit 10 pièces d'or de sa poche. Il s'assura qu'il avait bien le bon montant et il le mit sur le comptoire.

- En fait, je ne viens pas d'ici. Je viens d'une petite campagne du nom d'Halvick. Ça fais un moment que je suis ici, et c'est l'homme qui ma recueillit chez eux qui m'a offert ce Cimeterre. Je vous fait confiance, je vous paie tout de suite et je reviendrais le rechercher ce soir.

En se retournant vers la sortie, il fit un signe de tête à Godric en signe de salut.

Dermios prit l'argent sur le comptoir et les mit dans la poche de son pantalon sans vérifier. Puis il salua l'homme et ajouta:

"Elle sera prête au coucher du soleil. Et je la garde jusqu'à votre retour."

Puis il rangea le cimeterre dans sa ceinture et retourna chercher des verres à polir en attendant la réponse de Godric. L'homme lui plaisait de moins en moins et il se demandait bien quel gernre d'affaires tordues il pourrait bien lui proposer. Son père était toujours endormi sur le devant de la forge et ce fait le rassurait, son père étant devenu particulièrement sensible aux menaces, même lorsqu'il était endormi. Et puis en cas de danger, il n'était pas désarmé et avait désormais deux armes à sa disposition. Il aurait aimé ne pas avoir à abimer le cimeterre de son client mais en cas de danger, il savait qu'il aurait à l'utiliser.Même si son épée longue n'était pas à sa ceinture pendant son travail, il la gardait tout de même sous le comptoir, à portée de main en cas de visite. Il attendit donc confiant la réponse de son premier visiteur.

(désolé du délais, rush scolaire )

N'ayant pas réagit sur le coup à l'arrivé du second client, Gogric ce perdit rapidement dans ses pensés durant la transaction. Puis écoutant seulement d'un oreil il répondit répondit au nouveau venu c'est quelques paroles ;

Monsieur d'Halvick, il me ferai plaisir de prendre le temps de converser avec vous, j'était effectivement deja engagé dans une discution, pouvez-vous me laisser le temps de terminer ? Je serai ici lorsque votre lame sera prete.

Puis ce retournant pour réangager la discution avec son premier interlocuteur, il poursuivit son argumentation.

Je comprends et honnorais votre décision de rester neutre dans ce que m'apparait une situation importante, mais libre a vous vos ambitions politiques. Pour ce qui est maintenant des affaire scontrètes, voici ce que je vous propose; je vais avoir au cours du prochain mois d'importante quantité de fer brut, et j'ai besoin d'un homme de confiance qui pourai le transformer en matériel de combat, tel que des épées, boucliers, armures et autres. Bien évidement vous serez payer en conséquence.

(Pas grave ça arrive^^)

Dermios regarda l'homme attentivement puis lui répondit après un temps de réflexion assez court:

"Si vous pouvez me garantir que ce minerai a été acquis de manière légale, par une attestation écrite de son propriétaire par exemple, je serai enchanté de vous rendre ce service pour un prix moindre que celui que je pratique d'habitude. Je refuse d'être mêlé à quelque activité illégale que ce soit, et c'est uniquement pour cette raison que je prends cette précaution. C'est non seulement une question de principe mais de réputation. Nous avons une tradition d'honnêteté et de rigueur dans notre famille et je n'ai aucune intention de la ternir avec un scandale de ce genre.
En revanche, si vous me servez de fournisseur et que votre matière première est en règle alors je ne pourrai pas vous refuser cette commande. Comme vous me laissez un délai suffisament long, je pense pouvoir terminer mes commandes actuelles avant que vous ne m'apportiez ce fer et la preuve de sa provenance."

Ayant fini son discours, il se tut et laissa la parole à son interlocuteur.

Il va de soit que mon minerai est légal ! Je n'oserai pas vous embibonner de la sorte, j'ai moi aussi une fierté et une réputation a tenir. Je vous assure que mon minerai est tout a fait en régle, puisque la mine n'appartien a personne, car elle n'est pas encore exploité. Justement je voulais vous demander aussi, si vous connaissez des hommes de muscles sans emploie, il y a du minerai a piocher, et je ne peux pas y arriver seul !

Dermios se mit à réfléchir un long moment avant de répndre:

"Et bien, je connais pas mal d'hommes forts et endurants mais ils doivent impérativement rester à Lynrid en permanence. Je n'ai pas beaucoup de clients nains et ce sont en général des visiteurs de passage. Essayez d'aller voir à la taverne, il y aura sans doute quelqu'un pour vous renseigner mieux que moi. Elle se trouve à dix minutes d'ici, et pour vous y rendre vous n'avez qu'à tourner à gauche en sortant, prendre la première rue à droite et continuer tout droit.

L'établissement n'est pas exactement luxueux , mais il y a toujours plusieurs personnes à la recherche d'un emploi donc vous n'aurez qu'à demander au tavernier, en lui disant que vous venez de ma part."

Cela s'annoncais bien pour lui, malgré le petit différent avec le forgeron sur ses convictions politique et ce qu'il être son projet foireux, il avait du moins réussi a entamé une relation de confiance.

Bien, je continurais alors ma quete dans cette taverne, ravi de faire affaires avec vous cher Dermios. Dès que j'aurais quelque chose a faire réparer coyer en mes paroles je viendrais ici! et en passant, avez vous vue dans quel direction est partie l'homme d'Halvick ? J'irai le voir maintenant au lieu de l'attendre ici.

Dermios le regarda longuement, le trouvant quand même trop assidu à essayer de rallier les gens à sa cause. Il lui faudrait sans doute un peu de temps, mais il se rendrait compte un jour que le monde ne fonctionnait pas ainsi. Il répondit donc en désignant la sortie de la main.

"Il a tourné à gauche en sortant, mais je ne sais pas si vous le retrouverez, cette ville est grande et il a eu le temps de s'éloigner. Le mieux est que vous reveniez au crépuscule, vu que c'est l'heure à laquelle il doit revenir chercher son arme. Profitez en pour aller recruter vos ouvriers, il vous faudra bien ça pour en trouver suffisament je pense. Excusez moi mais j'ai du travail à finir et il ne me reste que peu de temps. Passez une bonne journée. "

Et il retourna à son établi pour polir ses verres.

Merci des indications, je vous souhaite alors une bonne journée, je reviendrai pour conclure le prochain arrivé de métaux.

Godric ce retourna et quitta la forge sans ce retourné et sans regret, l'atmosphère était lourd et chartgé possière de métaux. En y penssant bien, ce forgerons avait raison dans sa méfiance, son projet était peut-etre de trop grand envergure, peut etre les hommes de Lynrid n'était même pas interressé eux-meme aux changement. Mais Godric se disaist bien que parfois il fallais foncé tête baisser pour obtenir un résultat, et même si cela lui couterai beaucoup, il était pret en mettre le prix pour le résultat qu'il envisageait.

Dermios se mit à réfléchir en polissant ses verres. Il savait qu'il pourrait s'occuper de l'arme d'Halvic en début d'après midi et avait besoin de préparer son travail avant. Cette lame était un cimeterre et il n'avait jamais vraiment manié une telle arme auparavant. En plus il devait également penser à l'offre de son premier visiteur et cela le mettait mal à l'aise. La première raison était qu'il ne faisait absolument pas confiance à cet homme. Et la deuxième était que si on avait découvert un gisement de fer près de Lynrid, il en aurait certainement été informé.

*Qu'est ce que cet homme manigance? Je déteste contracter des commandes illégales et celui là m'a l'air particulièrement louche. Il faudra que je me renseigne avant qu'il ne revienne.*

Puis ayant fini de lustrer ses verres, il alla voir son père qu'il savait être réveillé depuis au moins plusieurs minutes et lui demanda:

"Dis moi, Dylan tu penses quoi du gars qui vient de sortir? Il dit s'appeler Godric et vient de me proposer de me ravitailler en fer mais je n'ai pas encore entendu parler d'un nouveau gisement près de Lynrid et je me méfie un peu. Je dois aussi rééquilibrer cette lame mais elle n'est pas vraiment courante par ici, donc je me demandais ce que tu en pensais. "


Et il sortit le cimeterre de Niquel d'Halvic pour le lui présenter avec le manche tourné vers son père.

Dermios fit très attention aux paroles de son père et comme il était arrivé aux mêmes conclusions que lui il se dit que cette affaire était vraiment louche. Puis il reprit le cimeterre et répondit à son père:

"D'accord, c'est bien ce que je pensais aussi. Mais dis moi tu ferais quoi pour cette offre à ma place? Parce que bon ce type me propose de me ravitailler avec un minerai d'origine inconnue et probablement illégale. Et personnellement je ne le sens vraiment pas. D'autant qu'un groupe d'aide aux pauvres qui me commande des armes, ça ne me parait pas vraiment possible. Donc comme il s'agit toujours de ta forge, j'aimerais bien connaitre ton avis sur la question."

Il avait dit ces paroles d'un ton calme mais légèrement soucieux. Il laissa son père réfléchir à ses paroles patiemment.

Dermios regarda son père d'un ton grave, et répondit:

" D'accord je te laisserai donc terminer la transaction. Mais je n'aime vraiment pas ça et je sens que ça peut nous attirer des ennuis. En tous cas merci pour tes conseils, je vais aller réparer cette arme."

Et il retourna à son enclume pour remodeler le manche du cimeterre en répartissant mieux le poids sur la totalité du manche, en rajoutant par ci, en enlevant par là, et essayant régulièrement afin de vérifier les progrès. Puis quand il fut satisfait et que l'arme eut retrouvé un équilibre parfait, il commença à la polir soigneusement et à l'aiguiser sur une meule. Ce travail d'aiguisage et de rééquilibrage lui prit toute l'après-midi et il ne s'arrêta qu'une demi- heure pour déjeuner avec Dylan. Il finit à la tombée de la nuit et enveloppa son oeuvre dans un morceau de tissu avant de la déposer en dessous du comptoir, dans sa cache. Il attendit ensuite ses deux visiteurs du matin.

Avant que Dermios disparaissent dans son Enclume, pour travailler, il lui dit :

- Moi non plus j'aime pas vraiment ça...

Puis, en attendant des clients, il se mit à nettoyer les vitrines, les armes, faire le ménage...
Puis, le soir venu, étant très fatigué, il partit se couché.

Tout était très silencieux. Mais, c'est alors que tu entendis un curieux bruit venant de la Porte d'entré du commerce.

Dermios venait tout juste de ranger le cimeterre de Niquel quand il entendit du bruit à l'entrée. Il prit donc discrètement son épée longue et releva la tête pour voir ce que c'était. La nuit était sans lune mais la lumière de la forge lui permit de distinguer une silhouette qui s'approchait. Il attendit donc de pied ferme que l'inconnu pénètre sa forge, la main sur la garde de son épée, celle ci étant toujours cachée par le comptoir.